La production mondiale des vins
Abstract
La culture de la vigne en Roumanie est très ancienne puisque, au moment de la fondation des cités de Tomis (Constantza) et Calatis (Mangalia) par les Grecs il y a près de 2 700 ans en bordure de la mer Noire, les populations géto-daces de ces régions cultivaient déjà la vigne et connaissaient le vin. D'ailleurs, les fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour des outils concernant la culture de la vigne et la fabrication du vin. De même, les vieilles monnaies et les stèles funéraires portent des feuilles de vigne et des raisins comme symboles de la richesse de ces régions. Avec l'occupation romaine, la culture de la vigne s'étendit encore et plus tard tout au long du Moyen Age ; malgré les vicissitudes de la guerre et des occupations, la vigne a toujours conservé une bonne place dans la production du pays. Le phylloxéra fut découvert en 1884 et provoqua comme partout de nombreuses difficultés. La reconstitution fut entreprise après 1900 à l'aide des porte-greffes résistants. Jusqu'en 1914, la Roumanie ne comprenait que la Moldavie, la Valachie (Munténie et Olténie) et la Dobroudja. Après 1918, la « Grande Roumanie » s'augmenta de la Transylvanie hongroise, de la Bessarabie, de la Bukhovine et d'une partie du Banat. Mais après 1945, de nouvelles frontières furent établies : la Bessarabie et la Bukhovine firent retour à la Russie (représentant 110 483 hectares de vignes) et au sud du pays un quadrilatère comprenant 9 285 hectares de vignes retourna à la Bulgarie.